20100616

"Puisque c'était lui, puisque c'était moi"


Montaigne était un génie. Et cette phrase est belle, et cette phrase entraine, et cette phrase me berce, pérenne. Parce que c'était lui et parce que c'était moi.
Une année de terminée, encore une, et comme toute autre lorsqu'on en arrive au bout, on se dit d'un air tranquille et serein que finalement ce n'était pas si difficile que cela. Finalement. Aux dernières nouvelles de l'ENS d'ailleurs - je parle pour Poincaré c'est entendu - 7 sous admissibles et deux admissibles, pour ce qui est de la khâgne moderne. Ok, c'est énorme. Ok, cela fait des années qu'ils n'ont pas eu de résultats comme ceux-là. En relativisant on pourrait tout de même se dire qu'ils ont eu la chance de tomber sur des sujets qu'ils avaient déjà traités... pire qu'une chance en fait, et cela pour la moitié des sujets. Mais sans relativiser, on commence aussi à se dire que finalement l'ENS, on en voit le bout. Loin. Très loin. Mais on l'aperçoit quand même. Le problème étant toujours que l'on n'est jamais seul à l'avoir en ligne de mire, et que, viser l'ENS, c'est s'attaquer aux deux plus grands piliers des écoles supérieures françaises, selon le classement de Shanghai, que c'est également se mesurer aux 2000 étudiants français les plus doués de leur génération. Faisable ? Peut-être. Tentable ? C'est sur. Suite au prochain épisode.

N.B. Moi qui pensais que son regard se tourna pour la première fois le 18 avril, pouvais-je bien me fourvoyer ! C'était à Gray, donc le 11 ou quelque chose dans le genre. Et, si l'affaire précédente est à suivre tout court, celle ci est à aimer tout court, avec emphase et... délectation !

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