20100529

En parcourant le web, forcément ce fut par un ingénu hasard, je fut informée du récent bouleversement de la maison Hermès, qui perdait son directeur artistique actuel, Jean-Paul Gauthier, ce dernier ayant décidé de n'être plus que sous sa propre égide. Et donc il fallut remplacer JPG par quelqu'un de compétent, le ligne féminine d'Hermès étant à un tournant important de l'histoire de sa perpétuelle création. Christophe Lemaire a été désigné pour relever le défi. Ce que l'on ne sait peut-être pas mais que la presse commence à publier, c'est que dans le cursus honorum de ce cher monsieur Lemaire, la case hypokhâgne n'a pas été oubliée.
Comme quoi la mode après la classe prépa, c'est saugrenu, mais ça existe ! Premier bon coup au moral : chaque chemin risque effectivement de vous mener à Rome. Bien sur que je parle pour ma petite pomme. Ma mimine a donc pris du regain depuis hier, de l'entrain même, et elle tapotte sur le clavier : CELSA par-ci, Esmod par là, Science-Po bac +2, +4... ainsi que l'ENA, tant qu'on y est. Après tout, Juppé l'a fait, lui.
Tout n'est pas perdu. Je vais passer en khâgne, enfin seulement après avoir terminer ces fichus concours blancs. Il ne me reste plus que le géographie (c'est lundi), l'histoire (c'est mercredi), l'allemand (que j'ai la maladresse de passer en LVI, c'est jeudi) et la lingua latina (c'est vendredi). Aujourd'hui samedi, je précise. Donc en gros, encore une semaine pleine de révisions tardives et de nuits écourtées. Encore une semaine vécue les matins entre 8 et 14h, puis la paix, le silence. Mon frère viendra me retrouver à Nancy samedi prochain pour faire les boutiques. Puis la paix, le silence. Il y aura la troisième manche du challenge de l'Est cadets, la piste à Dijon, le 12. Cette journée sera certainement la plus ensoleillée de mon mois de juin. Et, sans parler trop vite, celle du 20 probablement aussi. Et puis après ce sera fini. Mais en réalité rien ne finit jamais. Tout recommence et tout s'enchaîne, tout s'enlace et tout s'estompe, tout est soleil et tout sera lune, tout est lui et tout est moi.

20100519

Je porterais un masque, c'est la solution que j'ai trouvé pour ne pas rougir...


Souvenir de la nuit d'hier, où je me suis surprise à rêver. Et non, ce n'était pas les Châtiments, c'en était même très loin.

20100513

"Chaque homme a sa tendre et douce moitié"

Ce WE, dieu que c'était affreux. Dieu que je me suis empêtré les cellules grises, ou roses, autour d'un problème de pure métaphysique de la superficialité. Que porter avec un trench Kki, à Kpuche de surcroit ? Une question horrible, un vrai problème. Mais c'est hier, en regardant Medhi me parler de Phèdre et de son amour incestueux pour Hippolyte, qu'il tentait de lier avec un passage de Sons & Lovers de D.H. Lawrence, et précisément lorsqu'il énonçait les divers critères caractérisant "an Edwardian scene", subitement une illumination. Il fallait penser à Hermès, car Hermès détient toujours la solution. Ce sont les mocassins vernis, les chaussettes du dessus de cheville, les collant semi-opaque, et bruns, le short en jean, foncé, la ceinture et la chemise Ralph Lauren, et le gilet aussi, s'il fait froid. Et Longchamp chéri, aussi.
I'm done !
Bon. Mais après tout, cela n'aura aucune utilité, puisqu'il ne pleuvra pas. J'y serais sauf lui. Et comme toujours, avec un petit plaisir, la photographie. Il va falloir courir, sourire, Barth lui souffrira. Et peut être même qu'à la fin il jubilera. Et s'effondrera, dans le fossé. A chaque victoire sur lui même et sur les autres, c'est dans le fossé que cela se termine, et on est deux à moitié terrassés par les pleurs et par les larmes, et c'est carrément unique et carrément génial. Je penserais au père de Jésus, et je haïrais toujours autant le rap français. La divagation continue.
 
Mais c'est quelqu'un qui me l'a dit, et je la découvris, cette phrase. Et c'était... charmant.

20100508

A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi.

Aujourd'hui parce que la grande Lara Stone perd de sa blonde teinture et qu'il est préférable de lui opposer le frenchstyle de la petite Charlotte G. Aujourd'hui parce que l'Amérique va mal, pour une catastrophe écologique, on se donne de l'argent du mal, à terme rien ne sera résolu c'est bien ça le hic. Aujourd'hui parce que l'on parle du désastre grec, de ce pays enfouit sous les décombres qui tombe tombe tombe et sombre, mais c'était pourtant si prévisible.
Aucun temps pour finir, quelle navritude bon sang.
Enfin je reviens.
Déjà plus que quelques semaines, une poignée de jours en réalité et le temps ralentira, je pourrais enfin compter mes pas, ne plus me presser, ne plus me stresser, et quitter cet état de fatigue lassée. Après le concours blanc, le deuxième déjà, tout sera finit, ou presque et du moins pour cette année. Après 2 semaines de souffritude effrénée, repos, repos, dodo, dodo, rando, rando, jojo... Jo.
Et j'écoute France Inter. Cela m'a prit sur le tard, je le regrette bien. Je fus déçue hier soir en apprenant à quelle magna de la politique et de la dédaigne du peuple appartenait Radio Classique, mon endors-toi-Marie. Mes préférences musicales s'entrechoquent avec mes opinions politiques et c'est bien dommage. Lassant même. Tant pis.

Eichmann à Jérusalem m'attire. Partons.