20101128


Flash-info. Sophie & Maud désormais esseulées à la rédaction. Big crazy life.

20101124

à la vérité, Ronsard

Et l'unique cordeau des trompettes marines
Retentit comme le glas dans un songe d'aubépine
Les sorcelleries du joli mois de mai
*
Amour, je prends congé de ta menteuse école, 
Où j’ai perdu l’esprit, la raison et le sens,
Où je me suis trompé, où j’ai gâté mes ans, 
Où j’ai mal employé ma jeunesse trop folle.

Malheureux qui se fie en un enfant qui vole,
Qui a l’esprit soudain, les effets inconstants,
Qui moissonne nos fleurs avant notre printemps, 
Qui nous paît de créance et d’un songe frivole.

Jeunesse l’allaita, le sang chaud le nourrit, 
Cuider l’ensorcela, paresse le pourrit,
Entre les voluptés vaines comme fumées.

Cassandre me ravit, Marie me tint pris :
Jà grison à la Cour, d’une autre je m’épris, 
L’ardeur d’amour ressemble aux pailles allumées.

20101113


 O V E R .
That we all need love and I'm not afraid to feel the love but I don't feel that way no. Then he says Te Amo, then he puts his hand around me waist. I told him No, he cried Te Amo, I told him I'll never run away, but Let me go ! Te Amo te Amo
And we tried oh, how we cried, oh, we lost ourselves the love has died
IT DOESN'T MEAN I LOVE YOU

On fait tous des erreurs. Il fut un temps j'écrivais sur cette apocalypse blanche qui me lacérait le visage. Aujourd'hui tout est blanc, je suis rouge. Les hirondelles s'envolent. La colombe est là.
Il est beau à coup sûr, ce cou, d'où coule une rivière. S'accrochant follement aux mèches des maillons d'argent, où le vermeil de ses yeux brun clair luit : c'est une jolie petite femme qui irradie de rayons. Un grand jeune gars, chemise ouverte tête nue, la vue s'attardant sur le frais cresson bleu sort. Il est ici venu dans l'herbe, sous la nue, pâle sur ce lit vert où la lumière pleut. Elle, les pieds dans les glaïeuls, est à son tour dehors Souriante comme sourirait une enfant malade, le suit en somme. Nature, guide la chaleureusement. Elle a froid. Les embruns ne font pas frissonner sa narine. Elle sort dans le soleil, une main sur sa poitrine, tranquille. Ils ont deux trous rouges au côté droit.
Pourtant mon enfant, ma sœur, le Dormeur du Val ne fut pas écrit pour toi. C'est la guerre, c'est très dur tout ça. Mais n'est-ce pas la guerre quelque part en moi ?
Enfant, sœur.  Songe à cette ardeur d'aller là-bas sourire ensemble. Aimer à loisir, aimer et chérir cet être qui te ressemble. Les soleils mouillés de ces ciels brouillés pour leurs esprits ont les charmes si merveilleux de leurs traîtres yeux brillants à travers leurs larmes. Là tout n'est qu'ordre et beauté... L'invitation au Voyage est différente, la variante est impossible, le texte reprend ses droits. Peut-être que d'une certaine manière, en évoquant la mort de l'auteur, Maurice Blanchot et Roland Barthes avaient raison.
L'invention du lecteur doit se payer de la mort de l'auteur. Je veux lire. Car c'est presque tout que de savoir lire a dit Alain. Mais ce que j'aime surtout, c'est dans la lecture, avoir du mal à lire.

Et oui, j'affirme que chaque production de Lady Gaga est une petite révolution d'originalité à elle toute seule. Et oui c'est choquant. Et oui elle arbore des AK47 à la place de jolies petites fleurs sur un soutien-gorge d'une candide mièvrerie. Et oui d'ailleurs le rap américain puisqu'on aurait fini par en parler, j'aime ça. Et oui j'écoute autant Birdman que Rihanna. Et oui c'est choquant. Mais pour dormir c'est toujours Grieg ou Chopin, ou Mendelsohnn ou Beethov, Mozart, Liszt, Schubert ou Viviani.
Et oui et oui et oui.
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20101111

Far from the sea

 
Look around you, take a good look. Just between you and me: are you sure that this is where you want to be? Don't let my tears persuade you, cause I had hoped I wouldn't cry, I never did so, I always have you in my mind. These ar your friends but: are they real friends? DO THEY LOVE YOU AS MUCH AS ME? Are you sure that this is were you want to be? Look at the bar down from you, at all the used-to-be's... are you sure that this is where you want to be? This was what you said to me, there is not misunderstanding between us, just... I might have been influenced by others. In fact it wasn't influenced but forced. And I do love you. Really. But I can't. Sorry.
THIS IS FAR FROM THE SEA. 
We were childs we are friends we never come down we' always safe.
Then I met someone, he was someone he become a friend, a friend who came down a friend who hurt me who makes me feel afraid. Afraid of Love, yet Love come down cause Love's returning right on my face, Love is still deeply rooted in my mind.
You are my obsession, for which I do not wanna dying for.

"Seems like it was yesterday when I saw your face / You told me how proud you were but I walked away / If only I knew what I know today / I would hold you in my arms / I would take the pain away / Thank you for all you've done / Forgive all your mistakes / There's nothing I wouldn't do / To hear your voice again / Sometimes I want to call you but I know you won't be there"

20101108

I live as if everything was going well but in reality it's far from the case. There is no more Nutella in my heart anymore. No matter what? What's it to do with him?


Deux gourmandises ne feront jamais un gâteau si par essence elles se gâtent en se touchant. Les fraises et le chocolat n'ont jamais commit ce crime de lèse-pâtisserie. Pourtant, ce fut connerie.
Je crois que cette pâtisserie elle l'a toujours voulue, mais de peur d'être trop gourmande elle fini par la fuir. Jamais elle ne fut plus douée que terminer embourbée dans la mélasse. Jusqu'au cou. Il pleut. Cette mélasse qui nous englue dans ce même socle oppressant qui nous retient. Dans mon cœur comme il pleut sur la ville. Enfin qui la retient elle, lui est parti. Il ne pouvait pas attendre c'est bête hein. Attendre d'elle qu'elle le fasse souffrir c'est malheureux ça. Mais elle n'aurait pas réussi bien longtemps. La fraise ne voulait plus se venger du chocolat, le chocolat est parti avant la fraise. Cette langueur. Faiblesse. Que d'avoir été fraise trop précoce, à croire en la pâtisserie platement, comme jadis Amarillis en son amant et d'en avoir souffert. Enfer. Souffert comme jamais, comme brûlaient les larmes étant enfants. Qui pénètre. Le chocolat est parti. Loin, loin là-bas. Et pourtant elle savait. Qu'il en serait ainsi qu'à s'embourber dans la mélasse elle le perdrait. Elle savait son réagir son tempérament elle savait tout cela avant même qu'elle ne voit dans ses yeux son amant. Elle savait elle savait elle savait que c'était lui elle savait qu'elle en mourrait d'envie qu'elle en mourrait de le perdre à la manière dont elle se meurt aujourd'hui. La fraise l'aimait le chocolat est parti. Au loin. Et elle pleure, cela elle peut. Et ça brûle, ça brûle comme des larmes d'enfant. Mon cœur.

 
 
On regrette toujours pour rien étant donné qu'on regrette toujours après. Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. Apprenons l'art, mon cœur, d'aimer sans espérance. Louis Aragon.
D e s  m o t s

20101031

Narcisse était un homme. Pas un Dieu.

TALL


Hurla Floriane vendredi soir après son deuxième whisky-jusd'o-manzana-limo. Pour moi le signifiant étant grand, métal ou établissement pénitencier hautement surveillé, convaincue de n'avoir rien compris à ce qu'elle me disait, je ris. D'ailleurs nous rîmes comme jamais. Tall ! Qu'elle hurlait, et tout ça  parce-qu'une nana lambda embrassait un mec munuxi-omicron, mais plus petit qu'elle. Le pauvre. Nous étions deux à hurler Tall maintenant, deux endiablées perchées sur 12, et valsant, et chantant et dansant, et : sans jamais tituber. Ce fut l'exploit de la soirée.

Un éclair et puis la nuit.

Coincées à Baccarat.

20101026

Feels like i'm in a race But I've already won first place Sometimes love comes around And it knocks you down...


J'habite une petite ville, dans une région perdue, un département reculé. Je suis une campagnarde. Une famille de maréchaux-ferrant, un blason, qui servit dans l'armée, de l'autre côté. Je suis née fée, fraîche et dispo. Jamais je n'ai daigné téter le sein. Je n'abhorrais pas mon pouce, mais suçotait cependant le majeur et l'annulaire, jamais l'un toujours les deux. J'ai toujours été bonne en classe, je ne faisais pas exprès. A deux ans je savais parler. J'habite la ville, là où il fait bon mourir, là où il est indiscret de pleurer. J'aimerais battre en retraite, combattre cette existence labile. J'adore pourtant de l'enfant son babil, ce que j'exècre c'est le temps et son cours, son cours et son éternité. Mon avenir est indécis, je fais prétention de mes aménités.

Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima?
Il cherche son pareil dans le vœu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité. Il dessine l'espoir et léger l'éconduit. Il est prépondérant sans qu'il y prenne part.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s'inscrit son essor, ma liberté le creuse.
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas?
Allégeance

20101007

Noli me amare

Interdiction de m'aimer.

20100929

Appellez moi Black Mamba

I do wanna him to be my hero

20100928

Awesome

Marthe que ces vieux murs ne peuvent pas s'approprier, fontaine où se mire ma monarchie solitaire, comment pourrais-je jamais vous oublier puisque je n'ai pas à me souvenir de vous : vous êtes le présent qui s'accumule. Nous nous unirons sans avoir à nous aborder, à nous prévoir comme deux pavots font en amour une anémone géante. Je n'entrerai pas dans votre cœur pour limiter sa mémoire. Je ne retiendrai pas votre bouche pour l'empêcher de s'entr'ouvrir sur le bleu de l'air et la soif de partir. Je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne introuvable. (Marthe in Fureur et Mystère - René Char)
Je vois enfin la mer dans sa triple harmonie, la mer qui tranche de son croissant de dynastie des douleurs absurdes, la grande volière sauvage, la mer crédule comme un liseron. Quand je dis : j'ai levé la loi, j'ai franchi la morale, j'ai maillé le cœur, ce n'est pas pour me donner raison devant ce pèse-néant dont la rumeur étend sa palme au delà de ma persuasion. Mais rien de ce qui m'a vu vivre et agir jusqu'ici n'est témoin alentour. Mon épaule peut bien sommeiller, ma jeunesse accourir. C'est de cela seul qu'il faut tirer richesse immédiate et opérante. Ainsi, il y a un jour de pur dans l'année, un jour qui creuse sa galerie merveilleuse dans l'écume de la mer, un jour qui monte aux yeux pour couronner midi. Hier la noblesse était déserte, le rameau était distant de ses bourgeons. Le requin et la mouette ne communiquaient pas. O Vous, arc-en-ciel de ce rivage polisseur, approchez le navire de son espérance. Faites que toute fin supposée soit une neuve innocence, un fiévreux en-avant pour ceux qui trébuchent dans la matinale lourdeur. (Le requin et la mouette in Fureur et Mystère - René Char)

20100918

Your worse nightmare is me

Je suis en fait le démon de la perversité. J'aime laisser trainer les choses, courir le temps, voir les satires entrer dans les maisons closes et la vie mourir dans les champs. Mon chemin, est jonché de briques, un grès flammé rouge carmin comme dans les antres sataniques. Rien ne me sied rien ne m'effraie, à l'horizon, des futaies, des futaies longues et de l'oseille. Mon pays est mortel, c'est ce qui fait toute sa vanité. Et moi je suis belle par agacement peu, par satiété. Les femmes respectent les hommes et c'est là leur principal défaut. Les hommes méprisent les femmes le monde est une peinture de Miro. Pour elles il en est ainsi pour séduire. Pour eux il en va de leurs soifs à assouvir. Ainsi va l'enfer ainsi l'on s'oublie ainsi je me mire dans les ondines de la vie. J'avais en ma connaissance un affreux de ce monde. Il m'aimait certes, il m'aimait par transparence envers lui. Je lui étais miroir à défaut d'autre chose, aucune utilité pour les Moires, je dissimulais ma prose. Sous mon armoire sous mon lit. Cela dura quelques temps, j'avais je le confesse besoin de repos, entendre un autre s'apitoyer sur ses torts embaumait d'un linceul le moindre de mes maux. Mais un jour au matin à l'aube il en était assez. Les remords d'autrui sont ma foi peu de chose lorsque l'on s'attache à être fine repentie. Et quoi l'amour, n'est-ce pas à notre âge le cadet des soucis ? Y pouvons-nous prétendre l'avoir eu, su, connu sans l'assentiment d'autrui ? C'est bien sur terre qu'il faut redescendre, c'est bien chez les hommes qu'il se trouve parmi. Hors des hommes sur terre est un pléonasme qui s'impose, un pléonasme du sans souci.

Et l'unique cordeau des trompettes marines

C'est Paul Claudel le grand le fort qui, un jour qu'il s'embêtait s'est dit, de poésie, fis ! Changeons, faisons réflexion. Et là, merdre/par ma chandelle verte/nous sommes foutu, Duzo le Grand tomba dessus.
"L'objet de la poésie, ce n'est pas comme on le dit souvent, les rêves, les illusions ou les idées. C'est cette sainte réalité, au centre de laquelle nous sommes placés. C'est l'univers des choses invisibles. C'est tout cela qui nous regarde et que nous regardons" in Introduction à un poème sur Dante, Réflexions sur la poésie. Ouais donc voilà. Si si j'ai commencé, je débroussaille la bête. Mais elle est bien poilue, bougre de fiotte que Jules dirait. Dans Pulp Fiction se croirait-on. Le duffle coat camel que j'ai acheté hier est magnifique. Il ne reste plus que de jolies petites bottines en cuir, très hautes très hype, pour le fruit du labeur entendons-nous. HS me voilà.
Putain.
Mais voyez comme je suis sérieuse.
D'ailleurs je ferais bien de demander à Julien de me retrouver cet après midi après son brunch. C'est que j'aurais besoin d'un avis éclairé sur l'une des plus profondes superficialités qui m'agitent en ce moment, c'est que l'on m'a offert un parfum pour mes 18 ans, mais c'est que je ne me suis pas encore décidée sur le-dit produit. Un des choix les plus profonds que j'aurai à faire avant la fin de l'année, je ne pèse pas mes mots. Et Julien est le mieux placé pour me donner son avis. Il aura le choix entre Rose the one de Dolce&G, Miss Dior et Jeanne, Lanvin. Peut-être Lady Million de Paco Rabanne aussi. Bien sur il va hésiter. Entre Dolce et Paco. Il va choisir Dolce. Donc c'est décidé. Mais je le veux quand même avec moi. Partout. Tout le temps. Tant qu'à faire. Faire l'amour. Ou rire. Ire d'idylle.
Putain.

Putain je me dis quand même, je dois aimer étudier. Pas forcément travailler, mais étudier ça oui. Je vais m'apprêter à faire des études aussi longues que ce cher docteur Mamour et pourquoi ? Alors que je pourrais aisément retourner dans une quelconque faculté de lettres, décrocher l'agrég 1an et demi à la sortie de la prépa, ce serait le plus easy, et de loin. Mais non. L'agrég c'est nul ça suffit pas, trop simple, trop petit. Je n'évoque même pas l'hypothèse lointaine d'être prof certifié, cette honte. Ouais donc l'agrég c'est easy, faisons du droit car au moins avocate ça rapporte, un métier d'avenir, loin d'être sur la sellette, et qui au bout du compte, te rapporte la même notoriété que ces satanés notables de médecins, pour finalement... autant d'années d'études (hk + kh + 4 + 2). En plus les jupes crayons taille haute c'est mon kiffe. Diable.

Donc pour Claudel, la poésie est une instance suprême, au dessus de tout, car en effet c'est de son "objet" que nous nous faisons une idée. La poésie elle, est inaccessible.
Beati pauperes spiritu.

20100917

And the black is back, I'm the black black Jack.

Je ne dropperais pas le world, pas cette fois. Lil Wayzzy sera sorti de derrière les barreaux que je n'aurais point décidé de changer d'avenir, comme il en était souvent question autrefois. Je me verrais bien en Elle savez-vous, Elle Woods, avocate quoi. Peut-être sans l'eau de Vittel et le chiwawa, mais peut-être bien une vie comme celle-là. Ouais. Sauf que ça, c'est dans un an, presque jour pour jour. Et là, c'est moins drôle. Non non c'est pas difficile la khâgne, c'est pas insurmontable, c'est d'ailleurs ni l'un ni l'autre à la fois. C'est plus que ça : c'est le pied. Pour les mous de la tâche j'entends. Va falloir se remuer les méninges, je m'en marre d'avance, rien qu'à l'idée des valises qui tireront certainement mes paupières à la veille de décembre. Tant pis. Il en faut peu pour certains, chez moi c'est plus beaucoup plus c'est, quelque chose.
PS1 : Mad Men et moi c'est le grand bouleversement, on s'adore.
PS2 : M. Duzo, professeur de lettres modernes, a été aperçu jeudi 17 sept. 13h16 devant un lingerie couture pour fortes poitrines.
PS3 : Nan allez je vous évite un vieux jeu de mot.

X.O.X.O.