20091230



Ce fut un retour agréable et passionné. Elle est dévorante. J'en fus mordue. C'est clair, j'aime ça.

20091213

Fenêtre sur cour.
Un regard. Au dehors, ces filaments carmins s'entrelacent, eux, incandescents, irradiés par le grand blanc. Ses lèvres sont vermeilles. Son sourire n'a d'égal que ses choix. Son cœur n'est régit d'aucune loi. Elle partira en voyage.
Maintenant. Ou bien demain. Personne ne sera là pour la retenir. Car elle est ainsi. D'hyacinthe et d'or.
Et c'est aux yeux du monde qu'elle s'endort, dans une chaude lumière.

20091212

Automne Rose
R . O . S . E .  . É.  G.  É.  R I.  E


*
Aujourd'hui. En fait c'était hier. Peu importe. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu matière ou plutôt locuteur avec qui parler politique.  C'est toujours un plaisir bien que là, je fus déçue. Par l'interlocutrice. C'est une copine à moi. Cliche, copine ? Peut-être, peut-être pas. Toujours est-il que le fait qu'il y ai aujourd'hui davantage de décès dus à la grippe A qu'à la grippe saisonnière ne peut prouver qu'une chose : l'acculture, la prétention. Je me suis tue. En valait-ce la peine ? Je ne le pense pas. Et d'une manière ou d'une autre, c'est un terrain sur lequel j'ai bien souvent raison. Et quel heureux état. Je m'en délecte et m'en régale. Voici chose à étude, ce sont choses à débat.

*


Il est 16h28.

20091210

L E T ' S  P U T  A  S M I L E  O N  T H A T  F A C E

20091209

Mais ce n'est pas un jeu bon sang, c'est dangereux et c'est de cela dont je te parle. Mais tu ne m'écoutes pas.

20091206



Et puis broies du noir un jour, regardes passer les oiseaux le lendemain... et recommence à produire tes beaux sourires l'après demain -

A C h a'

Aujourd'hui dimanche

Parce que la jeunesse, c'est la passion de l'inutile.

Because I love you, I'm falling in love with you and now, I regret. Parce que je ne t'aime pas, je ne t'aime plus et je ne t'ai jamais aimé.
Parce que la vie est ainsi faite qu'il y eu ce regard. Mais c'était si bon. Et c'est pour cela que nous tenons.

Sois honnête envers moi et envers toi même
Un gars comme toi, moi, tu n'es pas sot, je ne le suis pas
Lorsque tu me susurre je t'aime je t'aime je t'aime
Il paraîtrait qu'à mon cœur même on ne la fait pas alors
Vas-y, dis moi, redis moi - carpe diem -  que l'on récolte ce que l'on s'aime
A toi je l'ai dis toi, je veux te l'entendre dire, car je ne suis que princesse de ce cœur dont tu es Roi
Naguère ce fût désir il en est autrement, nous, amants à souffrir, là où l'amour nous mène.

Il est grand temps de te dire que je ne t'aime pas, que je ne t'aime plus, que je ne t'ai jamais aimé. Je serais dans l'erreur de me dire qu'aujourd'hui si je t'aime, c'est carrément plus qu'hier & carrément moins qu'après. Et c'est ainsi que je refuse de m'y languir, autant craindre le pire, à t'oublier.
Et tu ne saurais jamais. Jamais combien je t'adore, combien je t'aime & t'ai aimé. Pour la bonne raison qu'à passion sans fin, foudroyante éternité. T'aimer pour moi c'est de l'or, de l'or hors de portée, or en collier au cou d'une autre, or hors de moi. S V
M C

20091122

Elle est sortie avec lui. Ils sont allé prendre les places à l'avance, ils sont allé manger, ils avaient de l'avance, ils y sont donc retourné. La salle était pleine, quelques places devant, c'est derrière pourtant que deux, ils en ont trouvé, à perdre haleine et espoir cependant. Le film était excellent, et lorsque la salle hilare riait, ils chuchotaient en souriant que gens plus ignares n'existaient. Il était beau, elle était belle, ils sont complices. & c'est extra.
 21h27

20091115

Aujourd'hui c'est jour de Sabbat. Personne ne le sais sauf moi, c'est bien heureux. Je peux donc à ma guise me glisser au fond de ma sabbatière, aussi longtemps que je le désire ce qui fera probablement beaucoup. Ma sabbatière, c'est quelque chose d'unique, de merveilleux, de chaud. De tout et de rien à la fois. Elle recueille mes larmes lorsque je suis triste, elle me prête son corps duveteux lorsqu'en hiver j'ai froid, elle écoute bien sagement mes divagations chimériques, homériques, prolifiques, mes divagations... idylliques enfin, mes divagations sur toi. Plus d'un an que cela dure, elle n'en a jamais assez. Elle me soutient lorsque je tombe, elle est de fer et de soie. De soie et de lierre à l'instar de toi & moi. Ma sabbatière, c'est mon lit.
Et donc je pense puisque c'est ce que chacun fait, chacun pense et tout le monde se tait. Ne vivons nous pas dans un monde de silence ? Où tout se dit, et en même temps tant de choses restent à dire, où tout se décide mais où rien n'est décidé, où tout se sait, où rien ne se sait, où tout est possible, impossible et maquillé ? Un monde de désordre et de chaos, un monde où tout semble résonner en écho. Et ce monde est le mien pourtant, le tien aussi, le notre ensuite et le leur enfin. L'homme n'est encore que trop peu mature pour accéder au bonheur, et ce pour une chose. Il n'en connait pas la valeur. Ou plutôt si, il la connait : il ne l'apprécie pas, voilà tout. C'est tristement risible.
Mais voilà, dans ce monde qui court à toute heure du jour et de la nuit, dans cet univers où tout se cache et chacun s'enfuit, il est un régulateur que l'on ne peut pas ignorer car il nous rappelle notre extraordinairement grand et notre infimement petit. Temps, time, Zeit sont mots qui désignent une entité commune, infinie, finie, intouchable, incalculable, mesurable, abstraite.
Ce n'est que futilité. Futilité utile cependant, malhabile c'est certain, nécessaire... peu probable. En l'espace d'un instant (il y a, à cette heure d'aujourd'hui, un an deux mois vingt-neuf jours et quelques heures minutes secondes), cet aspect calme, parfait, réglé de la vie bascule, tangue, devient incertain. C'est l'aléa. L'aléa ne fut rien d'autre qu'un regard. Un petit regard de rien. Le problème c'est que quelque part, loin très loin de moi, au plus profond des méandres de mon être, cette chose gluante, organique et pulsatile en fut touchée. Et l'aléa devint risque. Il se mua en un long filet de pensées, étroites et sinueuses, enlacées dans une éternelle embrassade, élégante et miroitante : raffinée. Le risque est immensément grand : il s'étend sur des centaines de kilomètres et pourtant : il est immuable. Il demeure. Il n'est que douceur. Sans souci autre que la vie sans toi, sans moi. Il est toi, & moi.

20091029


J'ATTENDS LA NEIGE
AVEC IMPATIENCE :
ELLE ME RENDRA MON SOURIRE,
CE SALAUD QUI M'A QUITTE.
MARIE
 

20091027

ET * UNE . C O N F U S I O N ♥ A U T O M N A L E


Voilà davantage d'un an déjà qu'au plus profond de moi tu demeures, un
Ange et pourtant ce n'est jamais assez mais je m'enfuis, le temps se meurt
Loin de cela, après tout, à en rougir tant cela devient démodé, cet ineffable & adorable ennui
Les sentiments, jamais : cela n'existe pas mais il me plaît de t'aimer, c'est extrême je sais, c'est ainsi
Et puis pourquoi les ravages pourquoi le temps pourquoi le rage, l'orage, les faux semblants
Et toi & moi et ce sourire de rien, et ce regard et ces manières n'ont rien : de cet amour d'antan.


Un petit mot pour vous susurrer doucement que l'on en dit trop, beaucoup trop, bien souvent, que l'on s'expose incessamment, aux confusions, aux omissions, aux faux semblants. On me demanderait de raconter l'histoire de ma vie que ce serait une bêtise, une erreur. Et même : une folie. Pourquoi donc se rendre curieux de l'existence de quelqu'un que l'on ne connaît à peine, ni ne connaîtra sûrement pas, pourquoi donc tant de témérité, tant de hardiesse, tant d'impolitesse, enfin. De mauvais foi ? Et puis le simple fait même de répondre à tant d'inconvenance est une maladresse. Mais c'est un choix à prendre. Après tout, la multitude aime à narrer ces choses, elle y voit même le signe d'une reconnaissance de l'autre envers soi. Peut-être du respect, je ne sais pas. Pour moi c'est une inutilité, ce n'est pas nécessaire, encore moins vital. Parler c'est dire, et dire, c'est exprimer. Sortir quelque chose de soi même. Intime. On comprend donc aisément que la parole expose et dévoile et que le simple fait de "dire", engage. Alors je décide de m'enfermer dans le mutisme, dès lors que des rencontres se préparent. Et quoi ? Voilà maintenant que l'on interprète mon silence ? Mais où va-t-on donc comme cela ? Et c'est bien ainsi qu'autant que l'on puisse parler pour ne rien dire, mon silence même en vient à exprimer à mon insu, et pour les autres. Et c'est terrible.

20091022


 *
C'est une des ardeurs de la vie, c'est le siège des sentiments, c'est le repaire du bonheur, c'est la valse des amants. La neige après le vent. Un papa, une maman. La brise & l'océan, la pluie & le beau temps. Et c'est en ceci que nous vivons aujourd'hui, silhouettes mouvantes de cette orange bleutée.

*









CLOV - Fini, c'est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. (Un temps.)
CLOV - Pourquoi cette comédie, tous les jours ?
HAMM - La routine. On ne sait jamais. (Un temps.) Cette nuit j'ai vu dans ma poitrine. Il y avait un gros bobo.
CLOV - Tu as vu ton cœur.
HAMM - Non, c'était vivant. (Un temps. Avec angoisse.) Clov !
CLOV - Oui.
HAMM - Qu'est-ce qui se passe ?
CLOV - Quelque chose suit son cours.


Fin de Partie.

20091008



La pistache du jour n'est pas inutile : vous avez beaucoup trop d'angoisses métaphysiques Mademoiselle, vous vous noyez dans un verre d'eau...

20091007

Mots mots, maudits mots dits, trêve infinie



Putain bibine je t'aime c'est quoi ce carnage dans ta vie ? Pourquoi tu dis toutes ces horreurs ? Pourquoi t'as si brusquement changé ? Qu'est-ce que je t'ai fais enfin ? Parle moi Dieu du Ciel, je t'aime moi, de l'amour le plus profond moi, je veux pas te perdre moi, reviens moi...
Le silence. C'est la chose la plus dure ça,. Surtout quand on est seul, c'est la solitude. Car la solitude est silencieuse, même si le silence veut bien parler quelques fois. Je suis seule, tu es seul, nous sommes seuls. Je t'aime, tu t'aimes, on s'aime. C'est le Paradoxe du Blanc qui est jaune et moi je vois la vie en rose au gré de mes humeurs. Ainsi va la vie, au fil des idées au fil des envies, les mots.

20091005

Bart is only not a Simpson



Un homme est entré dans ma vie, tu étais le premier, c'était il y a longtemps et pourtant il faut que le temps passe si vite, c'est ainsi, bien sûr qu'on ne pourra rien y changer...
Tu as atterri par chez moi, en plein printemps, je t'appelais Emi... et d'ailleurs je ne prononçais que cela, te souviens tu ? Cette pièce, ce plafond bas, et nous deux au milieu, je t'avais pris dans mes bras. Comme si c'était hier, c'était il y a 15 ans, et pourtant j'en suis si fière, toi et moi dans mon cœur depuis longtemps.

Hey, p'tit frère


Petit Frère deviendra grand

Toi & Moi c'était hier,
 
Toi & Moi c'est maintenant

20091004

Black suits you so well.


Cet ange qui harcèle les gens sans prévenir, qui nous poursuit, qui jamais ne s'arrête... pour qui certains pâment et d'autres meurent... cet ange...

C'est trop compliqué, ce que tu cherches, Marie, à chaque fois... Ce n'est jamais simple, toujours difficile.
Jamais en réalité.
Jamais car vous avez toujours su, toujours vu et entendu, toujours sauf cette fois. Vous enragez et pour unique mot de réconfort, vous jugez difficile ce qui pour moi ne l'est pas. Cela fait longtemps pourtant, et vous ne vous en doutez pas. Vous ne voulez pas le savoir je ne vous le reproche pas. Car en effet, c'était bien facile comme cela. Mais maintenant vous avez eu vent de l'affaire, c'est malheureux. C'est sincère. C'est heureux.

Le noir vous va si bien.

La vérité. La vérité c'est qu'il n'y en a pas. Simplement. Ces phrases que t'aime et moi non plus.
La vie est trop brève pour être vécue, et l'on s'arrache le cœur avec toutes ces babilles, on aimerait arrêter de débiter des conneries, mais on ne peut pas, c'est ainsi c'est comme cela.
Elle est proche, à deux pas. Elles est si belle, c'est une image admirable : petite silhouette recourbée sur son ouvrage, patiente, attentive et d'un geste précis, elle finalise son travail. C'est une image admirable comme il y en a rarement, et bien souvent trop peu...


HYPOKHAGNE USE
Et c'est ainsi, elle m'use, elle me ravit, cette petite épopée, cette fantaisie qui commence, qui pérégrine pas à pré-pas au fil des idées, qui déjà prends de l'avance // à mesure qu'on la crée, à mesure qu'elle me devance, mélodie démodée, à demi languissante.
Un appel à Nancy, fuse, ma muse réjouie et c'est ainsi.
Douce ritournelle d'une nuit, d'une nuit de novembre, qui s'insinue en moi dans la douceur de l'ambre. Il y a toi.