20100422

Ils disent que ma peau dorée a un vicieux goût de sucre amer...

Amour, gloire et poney. Poney. Poney. Et cette année c'est rando, c'est rando, c'est randonnée. Il faut bosser, bosser, bosser. Se détourner. De quoi déjà ? Ah oui, il ne faut pas, 'faut pas, 'faut pas, geeker. C'est mal. MAL. J'allais sur Sally Jane Vintage, le blog de Betty, Hello Mr Fox, mais c'est mal, mal, mal, 'faut pas geeker. Ce sont là d'infâmes superficialités auxquelles j'adhère, dans un élan de lascivité. Le poney, c'est normal. Ba oui quoi, j'en fais moi, et cette année, c'est rando, c'est rando, c'est randonnée. C'est jusqu'au 13, en plein mois d'août, l'année prochaine sera donc, forcément, excellente, puisque la rando, la rando, la randonnée se termine... et bien un vendredi, quelle évidence. La prépa, c'est VDM. More and more, and more and more too. Donc je passe, la prépa c'est l'impasse, juste pour celle qui cherche l'évanescence des pensées. Ce que je fais, forcément, en ce même moment. Poney, idée, randonnée.
Blam, Roy Liechtenstein.

20100415

Chaque question je réponds "Oui !" à qui dicte ma sentence


Je lisais ces paroles de Naast, que je ne connais pas. Car je visite des intimités peu pudiques il faut le dire, et moi mes aménités me font la nique, tendent à périr. Et je rêvais la nuit sous les astres, je ne les voyais pas. C'est ma mémoire qui flanche, c'est elle qui me fait faux bond, ces doux songes sont pour une autre, demain, comme aujourd'hui, comme hier, il ne reviendra pas dans ces Rêves pour l'hiver. Je pensais à toi, S. à moi, à notre désastre, à nous seuls dont l'amour guidait nos pas.
JE ME SUIS BIEN FAIS BAISÉE. 
Et puis après j'y repense, à la vie ses aléas, je me dis souvent que c'est bête ce qu'on a fait, un vrai faux pas. Il aurait fallu tout laisser couler, le temps, la distance, le glas, tout s'arrêter pour qu'enfin après ce long silence l'on retrouve nos choix. Et bien sur, c'est ce que l'on n'a fait en aucune manière. On s'empresse de s'enlacer de lanières qui nous fixent, nous empoignent et je je me dérobe et tu déroges et nous fuyons les vrais semblants, nous nous marierons comme deux vieux et anciens amants.
Tout ce qu'il ne fallait pas faire et bien on l'a fait. On n'a jamais rien su éviter et maintenant. C'est pas la galère oh non, jamais. C'est vraiment la misère, à tout redresser. Et quand j'y songe était-ce hier, devons nous regretter ? En réalité peut être que non car te perdre n'est pour moi, aucunement source de félicité.

20100405

Amour, je prends congé de ta menteuse école

Et, pendant que Marion C s'engage dans un long métrage avec mon Woody préféré, long métrage dont le tournage est prévu pour début juillet et dont le titre et le, ou les scenarii sont encore inconnus à ce jour - Woody ne dévoile jamais ses sources et moi j'aime les surprises. Donc c'est pour cela que je l'aime - pendant donc que je m'efforce de produire des syllogismes qui n'ont de pertinence que leur superficielle parure, pendant que mon frère s'arrache les jambes et les synapses sur son suprême Daccordi, quelques kilomètres plus au nord, et alors même qu'il serait grand temps pour moi de me pencher plus avant sur les dernières lignes des Fondements MDM de ce cher Manu-Manu, ou de feuilleter hardiment l'Enquête sur l'entendement humain, je faribole sur mon clavier et je cajole mes aménités.

Amour, je prends congé de ta menteuse école
Où j'ai mal employé ma jeunesse trop folle
Qui nous paie de créances et d'un songe frivole
P.R.

Mais je pars tu me retiens, je m'en vais tu me reviens, oublie moi, que tu fus mien. En réalité jamais cela n'aura été. Nous continuerons de nous aimer. Boisée de septembre, boisée d'été, et jamais assez qu'il n'en faut pour oublier. Je fus tienne et ces chaînes que nous croyions d'acier et bien peu de temps leur fallut pour se briser.
Personne ne m'a comprise j'en suis bien aise, nous deux hier moi seule cette heure, les jours s'en sont allé, je demeure.

Hermès et l'élégance c'est moi