20091029


J'ATTENDS LA NEIGE
AVEC IMPATIENCE :
ELLE ME RENDRA MON SOURIRE,
CE SALAUD QUI M'A QUITTE.
MARIE
 

20091027

ET * UNE . C O N F U S I O N ♥ A U T O M N A L E


Voilà davantage d'un an déjà qu'au plus profond de moi tu demeures, un
Ange et pourtant ce n'est jamais assez mais je m'enfuis, le temps se meurt
Loin de cela, après tout, à en rougir tant cela devient démodé, cet ineffable & adorable ennui
Les sentiments, jamais : cela n'existe pas mais il me plaît de t'aimer, c'est extrême je sais, c'est ainsi
Et puis pourquoi les ravages pourquoi le temps pourquoi le rage, l'orage, les faux semblants
Et toi & moi et ce sourire de rien, et ce regard et ces manières n'ont rien : de cet amour d'antan.


Un petit mot pour vous susurrer doucement que l'on en dit trop, beaucoup trop, bien souvent, que l'on s'expose incessamment, aux confusions, aux omissions, aux faux semblants. On me demanderait de raconter l'histoire de ma vie que ce serait une bêtise, une erreur. Et même : une folie. Pourquoi donc se rendre curieux de l'existence de quelqu'un que l'on ne connaît à peine, ni ne connaîtra sûrement pas, pourquoi donc tant de témérité, tant de hardiesse, tant d'impolitesse, enfin. De mauvais foi ? Et puis le simple fait même de répondre à tant d'inconvenance est une maladresse. Mais c'est un choix à prendre. Après tout, la multitude aime à narrer ces choses, elle y voit même le signe d'une reconnaissance de l'autre envers soi. Peut-être du respect, je ne sais pas. Pour moi c'est une inutilité, ce n'est pas nécessaire, encore moins vital. Parler c'est dire, et dire, c'est exprimer. Sortir quelque chose de soi même. Intime. On comprend donc aisément que la parole expose et dévoile et que le simple fait de "dire", engage. Alors je décide de m'enfermer dans le mutisme, dès lors que des rencontres se préparent. Et quoi ? Voilà maintenant que l'on interprète mon silence ? Mais où va-t-on donc comme cela ? Et c'est bien ainsi qu'autant que l'on puisse parler pour ne rien dire, mon silence même en vient à exprimer à mon insu, et pour les autres. Et c'est terrible.

20091022


 *
C'est une des ardeurs de la vie, c'est le siège des sentiments, c'est le repaire du bonheur, c'est la valse des amants. La neige après le vent. Un papa, une maman. La brise & l'océan, la pluie & le beau temps. Et c'est en ceci que nous vivons aujourd'hui, silhouettes mouvantes de cette orange bleutée.

*









CLOV - Fini, c'est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. (Un temps.)
CLOV - Pourquoi cette comédie, tous les jours ?
HAMM - La routine. On ne sait jamais. (Un temps.) Cette nuit j'ai vu dans ma poitrine. Il y avait un gros bobo.
CLOV - Tu as vu ton cœur.
HAMM - Non, c'était vivant. (Un temps. Avec angoisse.) Clov !
CLOV - Oui.
HAMM - Qu'est-ce qui se passe ?
CLOV - Quelque chose suit son cours.


Fin de Partie.

20091008



La pistache du jour n'est pas inutile : vous avez beaucoup trop d'angoisses métaphysiques Mademoiselle, vous vous noyez dans un verre d'eau...

20091007

Mots mots, maudits mots dits, trêve infinie



Putain bibine je t'aime c'est quoi ce carnage dans ta vie ? Pourquoi tu dis toutes ces horreurs ? Pourquoi t'as si brusquement changé ? Qu'est-ce que je t'ai fais enfin ? Parle moi Dieu du Ciel, je t'aime moi, de l'amour le plus profond moi, je veux pas te perdre moi, reviens moi...
Le silence. C'est la chose la plus dure ça,. Surtout quand on est seul, c'est la solitude. Car la solitude est silencieuse, même si le silence veut bien parler quelques fois. Je suis seule, tu es seul, nous sommes seuls. Je t'aime, tu t'aimes, on s'aime. C'est le Paradoxe du Blanc qui est jaune et moi je vois la vie en rose au gré de mes humeurs. Ainsi va la vie, au fil des idées au fil des envies, les mots.

20091005

Bart is only not a Simpson



Un homme est entré dans ma vie, tu étais le premier, c'était il y a longtemps et pourtant il faut que le temps passe si vite, c'est ainsi, bien sûr qu'on ne pourra rien y changer...
Tu as atterri par chez moi, en plein printemps, je t'appelais Emi... et d'ailleurs je ne prononçais que cela, te souviens tu ? Cette pièce, ce plafond bas, et nous deux au milieu, je t'avais pris dans mes bras. Comme si c'était hier, c'était il y a 15 ans, et pourtant j'en suis si fière, toi et moi dans mon cœur depuis longtemps.

Hey, p'tit frère


Petit Frère deviendra grand

Toi & Moi c'était hier,
 
Toi & Moi c'est maintenant

20091004

Black suits you so well.


Cet ange qui harcèle les gens sans prévenir, qui nous poursuit, qui jamais ne s'arrête... pour qui certains pâment et d'autres meurent... cet ange...

C'est trop compliqué, ce que tu cherches, Marie, à chaque fois... Ce n'est jamais simple, toujours difficile.
Jamais en réalité.
Jamais car vous avez toujours su, toujours vu et entendu, toujours sauf cette fois. Vous enragez et pour unique mot de réconfort, vous jugez difficile ce qui pour moi ne l'est pas. Cela fait longtemps pourtant, et vous ne vous en doutez pas. Vous ne voulez pas le savoir je ne vous le reproche pas. Car en effet, c'était bien facile comme cela. Mais maintenant vous avez eu vent de l'affaire, c'est malheureux. C'est sincère. C'est heureux.

Le noir vous va si bien.

La vérité. La vérité c'est qu'il n'y en a pas. Simplement. Ces phrases que t'aime et moi non plus.
La vie est trop brève pour être vécue, et l'on s'arrache le cœur avec toutes ces babilles, on aimerait arrêter de débiter des conneries, mais on ne peut pas, c'est ainsi c'est comme cela.
Elle est proche, à deux pas. Elles est si belle, c'est une image admirable : petite silhouette recourbée sur son ouvrage, patiente, attentive et d'un geste précis, elle finalise son travail. C'est une image admirable comme il y en a rarement, et bien souvent trop peu...


HYPOKHAGNE USE
Et c'est ainsi, elle m'use, elle me ravit, cette petite épopée, cette fantaisie qui commence, qui pérégrine pas à pré-pas au fil des idées, qui déjà prends de l'avance // à mesure qu'on la crée, à mesure qu'elle me devance, mélodie démodée, à demi languissante.
Un appel à Nancy, fuse, ma muse réjouie et c'est ainsi.
Douce ritournelle d'une nuit, d'une nuit de novembre, qui s'insinue en moi dans la douceur de l'ambre. Il y a toi.