20100415

Chaque question je réponds "Oui !" à qui dicte ma sentence


Je lisais ces paroles de Naast, que je ne connais pas. Car je visite des intimités peu pudiques il faut le dire, et moi mes aménités me font la nique, tendent à périr. Et je rêvais la nuit sous les astres, je ne les voyais pas. C'est ma mémoire qui flanche, c'est elle qui me fait faux bond, ces doux songes sont pour une autre, demain, comme aujourd'hui, comme hier, il ne reviendra pas dans ces Rêves pour l'hiver. Je pensais à toi, S. à moi, à notre désastre, à nous seuls dont l'amour guidait nos pas.
JE ME SUIS BIEN FAIS BAISÉE. 
Et puis après j'y repense, à la vie ses aléas, je me dis souvent que c'est bête ce qu'on a fait, un vrai faux pas. Il aurait fallu tout laisser couler, le temps, la distance, le glas, tout s'arrêter pour qu'enfin après ce long silence l'on retrouve nos choix. Et bien sur, c'est ce que l'on n'a fait en aucune manière. On s'empresse de s'enlacer de lanières qui nous fixent, nous empoignent et je je me dérobe et tu déroges et nous fuyons les vrais semblants, nous nous marierons comme deux vieux et anciens amants.
Tout ce qu'il ne fallait pas faire et bien on l'a fait. On n'a jamais rien su éviter et maintenant. C'est pas la galère oh non, jamais. C'est vraiment la misère, à tout redresser. Et quand j'y songe était-ce hier, devons nous regretter ? En réalité peut être que non car te perdre n'est pour moi, aucunement source de félicité.

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