20100124

Confusions d'hier, confusions printanières, M.

Ne pourrais-je pas écrire une loi contre les gens qui n'en peuvent plus de sourire contre le sens du vent, à eux de vomir un peu plus décemment sur le cœur inaudible des adolescents. Moi je n'en peux plus de vivre notre anéantissement, trop blasée des histoires qui ne sonnent jamais vraiment. Je m'en foutais mais tu te casses et si je pleure c'est décevant, le bonheur sans histoire, hier, me paraissait très chiant.
On aimait s'étaler, toi sur moi, cracher contre le vent mais je fus dépouillée, dépouillée de ma chair de mon sang, mon amour s'effondrait mais tu ne m'en voudras pas, d'effacer... surmonter ce qu'il reste de toi.
Et à force d'y croire je finissais par vraiment t'oublier, m'oublier un peu plus calmement. Bien trop comme livrée mais dedans mes soupirs, je bois trop, je m'abstiens mais ne veux pas partir. Ton sourire. Mais qui de nous deux prend cela ? Tu m'as quitté pour un monde, pour mieux me laisser pleurer sans ta voix. Et si je préfère m'isoler, au moins moi je pense et par ma liberté, illustre nos condoléances.
On aimait s'étaler, moi sur toi, cracher contre le vent mais la cruauté, cruauté me chante calmement que mon amour s'effondrait, que je ne t'en voudrais pas, d'effacer, de gommer ce qu'il se ravive parfois.
Je ne m'entends plus vraiment crier encore et encore, mon coeur pleurnichant, quelques ordures, quelques méandres, quelques ordures, quelques méandres... Excusons-nous les guerres, celles qui ne pardonnent pas, esquissais-je les fièvres de ma mégalomania ? Écorchons-nous le cœur, sans attendre le grand froid, mes remords, la douleur ne seront plus de nos lois !
Mais toi, t'as l'air si fière, de crever au combat. Mais toi, t'as l'air si fière mais toi, t'as pas l'air comme ça.
Et ça c'était hier, tout cela nous, et moi & toi, de simples confusions d'hiver qui t'auront arraché de moi.

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