20091027

ET * UNE . C O N F U S I O N ♥ A U T O M N A L E


Voilà davantage d'un an déjà qu'au plus profond de moi tu demeures, un
Ange et pourtant ce n'est jamais assez mais je m'enfuis, le temps se meurt
Loin de cela, après tout, à en rougir tant cela devient démodé, cet ineffable & adorable ennui
Les sentiments, jamais : cela n'existe pas mais il me plaît de t'aimer, c'est extrême je sais, c'est ainsi
Et puis pourquoi les ravages pourquoi le temps pourquoi le rage, l'orage, les faux semblants
Et toi & moi et ce sourire de rien, et ce regard et ces manières n'ont rien : de cet amour d'antan.


Un petit mot pour vous susurrer doucement que l'on en dit trop, beaucoup trop, bien souvent, que l'on s'expose incessamment, aux confusions, aux omissions, aux faux semblants. On me demanderait de raconter l'histoire de ma vie que ce serait une bêtise, une erreur. Et même : une folie. Pourquoi donc se rendre curieux de l'existence de quelqu'un que l'on ne connaît à peine, ni ne connaîtra sûrement pas, pourquoi donc tant de témérité, tant de hardiesse, tant d'impolitesse, enfin. De mauvais foi ? Et puis le simple fait même de répondre à tant d'inconvenance est une maladresse. Mais c'est un choix à prendre. Après tout, la multitude aime à narrer ces choses, elle y voit même le signe d'une reconnaissance de l'autre envers soi. Peut-être du respect, je ne sais pas. Pour moi c'est une inutilité, ce n'est pas nécessaire, encore moins vital. Parler c'est dire, et dire, c'est exprimer. Sortir quelque chose de soi même. Intime. On comprend donc aisément que la parole expose et dévoile et que le simple fait de "dire", engage. Alors je décide de m'enfermer dans le mutisme, dès lors que des rencontres se préparent. Et quoi ? Voilà maintenant que l'on interprète mon silence ? Mais où va-t-on donc comme cela ? Et c'est bien ainsi qu'autant que l'on puisse parler pour ne rien dire, mon silence même en vient à exprimer à mon insu, et pour les autres. Et c'est terrible.

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