20100311

Assez d'affabulations, tant de sottises m'endorment et me réveillent, m'assoupissent et me choquent. Bref, je m'enlise dans quelques pensées et angoisses métaphysiques parfaitement idiotes et souvent effrontées. Je me noie dans un verre d'eau. "De tout temps, les hommes..." horreur ! Ce n'est pas vrai, je n'ai tout de même pas osé ! Pas d'inquiétude, je ne me rabaisserai jamais, ô grand jamais, à paraphraser ce tatouage syntaxiquement inutile, pas d'inquiétude, je vais plutôt aller faire un petit tour en ville.
Et c'est donc ainsi que, de fil en aiguille et de satin en soie, me retrouvais-je devant ces quelques shop-lieux, là aussi fondamentalement inutiles et pourtant si évidemment nécessaires ! Une shop-flânerie n'est pas à prendre à la légère. C'est quelque chose en soi déjà, c'est en soi déjà quelque chose. Pour moi du moins, car vous l'aurez compris, l'unique raison pour laquelle ma vie se retrouve caricaturée d'une telle manière est... que j'aime, ou pas, à la raconter. Suffit-il seulement de comprendre mot à mot les phonèmes que je me plaît à utiliser.
Il paraîtrait donc que les 501 sont démodés. Et pourtant. De la même manière, le gloss pumpy, les derbies usagées et les chemises satinées sont à ranger dans les placards, bien au fond. Grave erreur. Sed errare humanum est.

L'affabulation continue.
Il est 11h19.

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