20100513

"Chaque homme a sa tendre et douce moitié"

Ce WE, dieu que c'était affreux. Dieu que je me suis empêtré les cellules grises, ou roses, autour d'un problème de pure métaphysique de la superficialité. Que porter avec un trench Kki, à Kpuche de surcroit ? Une question horrible, un vrai problème. Mais c'est hier, en regardant Medhi me parler de Phèdre et de son amour incestueux pour Hippolyte, qu'il tentait de lier avec un passage de Sons & Lovers de D.H. Lawrence, et précisément lorsqu'il énonçait les divers critères caractérisant "an Edwardian scene", subitement une illumination. Il fallait penser à Hermès, car Hermès détient toujours la solution. Ce sont les mocassins vernis, les chaussettes du dessus de cheville, les collant semi-opaque, et bruns, le short en jean, foncé, la ceinture et la chemise Ralph Lauren, et le gilet aussi, s'il fait froid. Et Longchamp chéri, aussi.
I'm done !
Bon. Mais après tout, cela n'aura aucune utilité, puisqu'il ne pleuvra pas. J'y serais sauf lui. Et comme toujours, avec un petit plaisir, la photographie. Il va falloir courir, sourire, Barth lui souffrira. Et peut être même qu'à la fin il jubilera. Et s'effondrera, dans le fossé. A chaque victoire sur lui même et sur les autres, c'est dans le fossé que cela se termine, et on est deux à moitié terrassés par les pleurs et par les larmes, et c'est carrément unique et carrément génial. Je penserais au père de Jésus, et je haïrais toujours autant le rap français. La divagation continue.
 
Mais c'est quelqu'un qui me l'a dit, et je la découvris, cette phrase. Et c'était... charmant.

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